Split
Ekde Sarajevo, malmulto rakontindas... Mi provis atingi la montaran postkongreson, sed mi nesufiče dormis antauxe... mi tendumis en iama olimpikejo kaj retroiris morgauxe... Tranoktis apudlage en čelokana "tendumejo", mi devis memelekti la prezon...
Sekve, la Neretva kanjono, belega, sed senvilagxas, oni do ne manku je akvo tie... Mi tendumis 15 km antaux Mostar, elektinte falčintan herbejon malgraux la asertoj de la lokanoj, laux kiuj ne estas minoj tie... Ruinoj ja amasas...
Post tiuj noktoj, mi finfine iom ripozigxis de la IJK; tamen restas la mensa efekto postkongresa, tiu damna soleco post pluropetoso...
Mi do Mostar-n ne plene gxuis, devintus puši la biciklon sur la stratetoj meze de turistaro...
En la sudokcidenta parto de BkH, Kroatoj demandis al mi ču estas mia unua fojo en Kroatio... Pli kaj pli arogaj mi taksas ilin... des pli, ke de jam pli ol du monatoj mi ne razigxis, do gxis kiam ili konstatas, ke mi ne parolas la kroat-serb-bosnan, ili grumble okulumas, veršajne kredante min muzulmano... kaj čie, flagačoj...
La nuraj bonaj aferoj estas, ke la suno revenis, kaj ke la loka biero ne plu estas la akveca Sarajevsko, sed Karlovačko...
Grumble, do, mi alvenas en Split, per la rapidvojo kompreneble, čar estis nenia elekto... Mi plugrumbladas, kiam mi konstatas, ke la gasbalonetvendejo fermitas, ja estas sabate posttagmeze...
Nur post ioma gitarumado en la urbocentro mi česetas pauxti... mi ricevis sufiče por pagi oficialan tendumejon, kun dušo...
Mi tie mirige plezure renkontas gefrancojn, kaj paron da gesvisoj, kiuj klarigas al mi, ke neniel indas sukerigi mian porbiciklan akvon... nu, bone....
Kaj evidente, mi febre tusačas... mi do plugrumble dauxrigos pli malpli laux la marbordo gxis Trieste, kie espereble Italoj estos malpli naciismaj ol Kroatoj...
Depuis Sarajevo, pas grand chose a raconter... J ai essaye de rejoindre un apres-congres (un genre d after, quoi...) haut dans la montagne, sauf que j avais oublie de dormir suffisamment... du coup j ai plante la tente dans un truc olympique, pres d un hotel en ruine et d un cimetiere musulman... Je suis donc redescendu le lendemain, c etait juste un petit coucou aux montagnes... Apres moult exces de vitesse, j ai ensuite passe la nuit au bord d un lac, chez un particulier offrant le "camping", c est moi qui ai du choisir le tarif, il savait pas combien faire payer a un Francais pouilleux en velo...
Le lendemain, les gorges de la Neretva, superbeau, mais pas un village, faut pas manquer d eau... je campe a 15 km de Mostar dans un pre fauche, en evitant soigneusement les friches malgre les "ne mine" des locaux... ouais, ben vu les ruines qui fleurissent partout autour, je prefere etre prudent...
Apres ces quelques nuits, la fatigue physique de la rencontre a disparu, reste cette foutue lassitude... forcement, une semaine de bonne ambiance a plein de monde, ca contraste un brin avec "crache tes bronches tout seul sur ton velo"...
Alors bon, Mostar, oui, c est joli (ou en ruines, ca depend de quel cote on regarde...), mais pousser mon velo dans les ruelles blindees de touristes, bon... accompagne j en aurais surement plus profite...
A l ouest de Mostar, toujours en Bosnie-Hercegovine, des Croates me demandent si c est ma premiere fois en Croatie... Je les trouve de plus en plus arrogants, ma barbe ne leur revient pas, du moins jusqu a ce au ils constatent que je ne suis pas Bosnien, et du coup, peut etre pas musulman... Et partout, leur putain de drapeau...
Si la plupart des Serbes sont aussi nationalistes que la plupart des Croates que j ai rencontre, alors ca explique bien des conflits... Brulez vos drapeaux, bande de moules!
Bref, c est officiel, je suis aigri, j ai de la fievre et je crache mes bronches, les deux seuls trucs positifs sont le soleil, de retour, et la Karlovačko qui a remplace la Sarajevsko, biere bien trop aqueuse...
C est donc en maugreant que je me suis engage sur la voie rapide menant a Split -pas le choix, evidemment...
J ai presque retrouve le sourire apres avoir braille des chansons aux touristes et avoir gagne de quoi me payer le camping, et surtout, la douche....
Je vais donc ronchonner en direction de Trieste, ou les Italiens seront surement moins nationalistes que les Croates...
Croatian coast is a big supermarket, too many tourists, too much nationalism. Burn your flag! I go to Italy, I m ill, Im going fucking back.
Sekve, la Neretva kanjono, belega, sed senvilagxas, oni do ne manku je akvo tie... Mi tendumis 15 km antaux Mostar, elektinte falčintan herbejon malgraux la asertoj de la lokanoj, laux kiuj ne estas minoj tie... Ruinoj ja amasas...
Post tiuj noktoj, mi finfine iom ripozigxis de la IJK; tamen restas la mensa efekto postkongresa, tiu damna soleco post pluropetoso...
Mi do Mostar-n ne plene gxuis, devintus puši la biciklon sur la stratetoj meze de turistaro...
En la sudokcidenta parto de BkH, Kroatoj demandis al mi ču estas mia unua fojo en Kroatio... Pli kaj pli arogaj mi taksas ilin... des pli, ke de jam pli ol du monatoj mi ne razigxis, do gxis kiam ili konstatas, ke mi ne parolas la kroat-serb-bosnan, ili grumble okulumas, veršajne kredante min muzulmano... kaj čie, flagačoj...
La nuraj bonaj aferoj estas, ke la suno revenis, kaj ke la loka biero ne plu estas la akveca Sarajevsko, sed Karlovačko...
Grumble, do, mi alvenas en Split, per la rapidvojo kompreneble, čar estis nenia elekto... Mi plugrumbladas, kiam mi konstatas, ke la gasbalonetvendejo fermitas, ja estas sabate posttagmeze...
Nur post ioma gitarumado en la urbocentro mi česetas pauxti... mi ricevis sufiče por pagi oficialan tendumejon, kun dušo...
Mi tie mirige plezure renkontas gefrancojn, kaj paron da gesvisoj, kiuj klarigas al mi, ke neniel indas sukerigi mian porbiciklan akvon... nu, bone....
Kaj evidente, mi febre tusačas... mi do plugrumble dauxrigos pli malpli laux la marbordo gxis Trieste, kie espereble Italoj estos malpli naciismaj ol Kroatoj...
Depuis Sarajevo, pas grand chose a raconter... J ai essaye de rejoindre un apres-congres (un genre d after, quoi...) haut dans la montagne, sauf que j avais oublie de dormir suffisamment... du coup j ai plante la tente dans un truc olympique, pres d un hotel en ruine et d un cimetiere musulman... Je suis donc redescendu le lendemain, c etait juste un petit coucou aux montagnes... Apres moult exces de vitesse, j ai ensuite passe la nuit au bord d un lac, chez un particulier offrant le "camping", c est moi qui ai du choisir le tarif, il savait pas combien faire payer a un Francais pouilleux en velo...
Le lendemain, les gorges de la Neretva, superbeau, mais pas un village, faut pas manquer d eau... je campe a 15 km de Mostar dans un pre fauche, en evitant soigneusement les friches malgre les "ne mine" des locaux... ouais, ben vu les ruines qui fleurissent partout autour, je prefere etre prudent...
Apres ces quelques nuits, la fatigue physique de la rencontre a disparu, reste cette foutue lassitude... forcement, une semaine de bonne ambiance a plein de monde, ca contraste un brin avec "crache tes bronches tout seul sur ton velo"...
Alors bon, Mostar, oui, c est joli (ou en ruines, ca depend de quel cote on regarde...), mais pousser mon velo dans les ruelles blindees de touristes, bon... accompagne j en aurais surement plus profite...
A l ouest de Mostar, toujours en Bosnie-Hercegovine, des Croates me demandent si c est ma premiere fois en Croatie... Je les trouve de plus en plus arrogants, ma barbe ne leur revient pas, du moins jusqu a ce au ils constatent que je ne suis pas Bosnien, et du coup, peut etre pas musulman... Et partout, leur putain de drapeau...
Si la plupart des Serbes sont aussi nationalistes que la plupart des Croates que j ai rencontre, alors ca explique bien des conflits... Brulez vos drapeaux, bande de moules!
Bref, c est officiel, je suis aigri, j ai de la fievre et je crache mes bronches, les deux seuls trucs positifs sont le soleil, de retour, et la Karlovačko qui a remplace la Sarajevsko, biere bien trop aqueuse...
C est donc en maugreant que je me suis engage sur la voie rapide menant a Split -pas le choix, evidemment...
J ai presque retrouve le sourire apres avoir braille des chansons aux touristes et avoir gagne de quoi me payer le camping, et surtout, la douche....
Je vais donc ronchonner en direction de Trieste, ou les Italiens seront surement moins nationalistes que les Croates...
Croatian coast is a big supermarket, too many tourists, too much nationalism. Burn your flag! I go to Italy, I m ill, Im going fucking back.
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