26.1.10

De la mesure débarrassons-nous un temps, voulez-vous...

... et exagérons encore un tantinet.

Mi ĝuis lastan guton el tiu mielo. Prefereble adiaŭi dolĉe, ĉu ne? Tio senakrigas l'amaron...

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21.1.10

Demi-fictif.

Recevant sa lettre ce matin, je pris le temps d'admirer l'enveloppe ornée d'un somptueux S. Puis, afin de la lire avec toute l'attention que méritent un important courrier et sa rédactrice, et de n'être pas distrait par la faim, je petit-déjeunai avec tout le calme que je fus capable de rassembler. Ensuite, je me lavai, me rasai, méditai longuement dans le but de me rendre plus perméable à sa prose, tant espérée et diligemment envoyée.
Puis je considérai que le désordre de mon logis n'était pas digne d'une telle lecture, alors j'astiquai les moindres recoins, et me vêtis cérémonieusement. Enfin, je fis encadrer la belle enveloppe et son énigmatique contenu, et accrochai ce tableau au mur.

Je lus.

Salé de mes larmes, mon thé
fumé
me brûle les entrailles,
sans que mes lèvres y aient trouvé quelque chose à redire.

Ça me rappelle quelque chose, ça... ah oui! Eric Chevillard a écrit quelques lignes sur la contagion littéraire (parmi d'autres sujets). CQFD.

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