28.7.05

En Benesxov, Cxehxio/ Beneśov, Tchequie

Cxehxio estas montetara...
kelkfojaj truoj en la stratoj difektigis mian postan radon, je 50-60 km/h... mi trovis urbon proksiman por gxin sxangxi...

mi ne sukcesas trabicikli la planitajn 100km tagajn, mi estas tro sxarjxita, inter alie per nebezonajxoj... kaj bicikli la tutan tagon donas al mi la impreson esti stulte vojagxanta, sen profiti la nunon... mi ne cxesis labori por dauxre rapidi, damne! la problemo fakte trovigxas en la fakto, ke Erenkontigxoj tro fruas!
mi sxatus havi tempon umi dumvoje, foje decidi dormi aux banigxi anstataux bicikli...nu, ferii...

Mi do decidis trankvile bicikli, kaj la ceteron mi veturos per trajno, gxis Slovakio, kie mi provos trafi la Wien-Zakopane karavanon, ekirinta lunde.

gxis ijk, eble

Bon, ben comme d hab, c est quand je prends le train que je viens en ville, et que j ai acces au net...

Apres deux trois jours de Tchequie, ma roue arriere n a pas supporte les trous des routes, parfois semblables a de mauvaises voies communales. Dans les descentes, aussi nombreuses que les cotes -y'a que des collines, dans ce pays-, faut lacher la carte des yeux pour anticiper les morceaux de route manqüants... y a des pieces manquantes du puzzle qui font bien 15 cm de fond, sur un bon metre de long...

bref, la jante a pete en deux endroits, rendant le freinage delicat, pour atteindre Přibram, a 10 km de la...
pour moins de 30 euros j ai achete une mauvaise roue, la seule compatible avec ma cassette de pignons. les rayons sont soustendus, faudrait que je les retende¨....

j arrive pas a faire mes 100 km quotidiens, et bourrer tout le temps me donne l impression de voyager comme un idiot... du coup je me dis que peu importe les km que je fais, je ferai le reste en train, et en attendant, j essaye de profiter du trajet...

les bieres sont grandes et pas cheres, faut faire gaffe avec le soleil qui tape depuis deux jours.

Je suis fatigue, je dors moynnement bien, craignant pour le velo, et surtout je voudrais prendre une douche!

Hier j ai croise une grosse riviere, j ai fait trempette, c etait deja pas mal...

20.7.05

Finfina ekiro / Départ (enfin)

Post 6 tagoj da kudrado kaj dek tunoj da pacienco, la sakoj pretas. Forironta, mi rimarkis, ke la fiksiloj fakte fusxas... mi do foriris nur la morgauxon, t.e. sabate, sub la varmego...

90 km poste, mi demandis pri akvo al iu burgxulino, kiu min fakte gastigis por la tutan nokton, kaj mi ecx povis gxui la nagxejon!

Mi dimancxe levigxis frue por eviti la sunon, sed mia unua tago estis iom tro "sentrejna", kaj la kruroj iom doloris... post 100 km sub sunego, mi genue doloris, kaj tranoktis apud cxarma kanalo, akompane de senkompataj kuloj.

Lunde, konsciante, ke mi ne povos gxustatempigxi, kaj ke estus ne serioze trolaborigi miajn genuojn, mi 80km-e biciklas gxis Vitry le francois, kaj tie acxetas nemultekostan bileton al würzburg, kie mi nun estas...
Mi foriros morgaux aux postmorgaux, kaj intertempe acxetos tauxgan mapon. Dank'al die bahn, mi nun povos bicikli progresive pli kaj pli... La nura bedauxro estas, ke mi ne scios, kiom da km estas inter Orleano kaj Zakopane...


Après six jours penché sur la machine à coudre, je m'appretais à partir quand je me suis dit que les fixations de mes sacoches allaient lacher... donc j'ai rajouté quelques coups de machine à coudre, et des sangles, pour faire moins propre...

La premiere nuit, apres 90 km, je suis invite a planter la tente chez une bourgeoise sympa, et je me lave dans la piscine, parce qu'elle m'avait propose de m'y rafraichir... j'allais pas me gener!

Ensuite 100 km pour arriver au bord d'un canal plein de moustiques, mal aux genoux, je boite, j'aurais du y aller un peu plus mollo...

lundi, 80km pour arriver a Vitry le francois et y prendre un billet de train pour Würzburg, comme un p'tit slip, ce qui me permet de rattraper mon retard en economisant mes genoux, et d'embrasser plus tot Lena...
remarque, le velo dans les trains francais, c'est sport aussi... et j'ai pris une amende parce aue je n'ai pas composte mon billet... ahahahah... sncf, j'adore.

Je repars demain ou apres-demain, le temps d'acheter une carte digne de ce nom et de faire secher ma tente. et j'aurai le temps d'epargner mes genoux...

10.7.05

Gravan anonco * / Chronique d'une canette capricieuse

* ISSSSSSSSSSSSS, la plej laŭtparolila renkontiĝooooooooooo

Se iu (prunte)donas kudromaŝinon kapablan trakudri 8mm-an tukaron, tiu ne forgesu min... Antaŭ ol mi freneziĝu aŭ ke la patrina maŝino mortu... Ja bezonatas pakaĵoj por forbicikli, ĉu ne?

Si quelqu'un tient absolument à se séparer d'une machine à coudre capable de coudre de bonnes épaisseurs de tissus, qu'il/elle pense à moi, avant que je ne devienne fou ou que la machine que je taxe à ma mère rende l'âme... Comment je fais, moi, pour partir, sans sacoches? Hein?

2.7.05

Antaŭforveturaj farendaĵoj

Ĉegepatre ordigi la trobordelecan kartonaron, neforgesi negativojn irante fotostaĝen, rekudri biciklosakojn, elekti vojiron, helpi al gepatraj projektoj, pretigi la biciklon, ĝisi lokajn amikojn, partopreneti la Ĵonglibre...

note à caractère "je raconte ma vie" (méfiez-vous, je sens que ça risque de devenir de plus en plus comme ça)

Bref, avant de partir, ranger les cartons -remplis de façon plus que cohérente le jour du déménagement- pour éviter de trop agacer les parents, jeter la moitié de leur contenu, camoufler l'autre moitié, ne pas oublier ses négatifs quand on s'offre 16€ de train pour se rendre à un stage photo, revoir les coutures des saccoches, s'offrir une chaîne de vélo neuve, aider les parents dans leurs travaux, prévoir mon itinéraire, croiser des potes pour leur dire que je ne leur enverrai pas de carte postale, sauf si j'y pense, faire un tour au Jonglibre...
... oui, je suis pressé...