20.8.08

(mal)sekvo k fino / Suite et fin

Ja la auxstra parto pli indis ol la germana, kun bilardecaj belasfaltitaj vojoj ambauxflanke de la Danubo. Post kelkaj tagoj mi atingas na Wien, tie ekpensas, ke la insulo estus tauxga bivakejo, hazarde renkontas lionan E-istan amikinon centrurbe...

Sekve la vento fortis, kaj mi male. Post bivako apud kampo mi ekas mian lastan tagon, al la vento (dorsa, komence) aldonigxas pluvego, post 50km mi pauxzas en benzinstacia kafejo, trinkadas kafon, malvarmigxas, decidas trajni la lastajn 40kmjn, frostotreme trovas kvazauxstacidomon, kie mi atendados, spektante la horizontalan pluvon.

Sekvis antauxIJK, IJK kaj MeLa anstataux MIRo, mi dirus, ke dum tri semajnoj mi iom neniumis, sed strange lacis...

El MeLa-ejo mi trajnis gxis Wien, tra trajnara fusxo kaj malfruego, sukcesis neatentigi la auxstran kontroliston pri mia kaduka bileto, atingis la stacidomon tro malfrue por trafi la noktan trajnon, kie mi cetere ne povis enigi mian biciklon, mi do bivakis sur la insulo (vidu antauxan blogajxon, se vi ne sekvas tiun nelauxordan rakonton...).

Nu, sekvavespere mi povis entrajnigxi, kaj post kelkaj noktaj sxangxoj mi alvenis en Basel-on, kaj poste en Mulhouse-on. Mi de tie biciklis laux la kanalo kaj kontraux vento (tiu, kiu helpis min kelkaj semajnoj antauxe...). Eble pro laco kaj trisemajna pauxzo, miaj genuoj vespere tre doloris... La vesperon mi cetere pasigis cxe interesaj Eistoj, kiujn mi renkontis hazarde, rekonante E-an glumarkon...

Post kelkaj tagoj da cxu trankvila, cxu efika biciklado mi alvenis hejmen, probable mense pli ripozinte ol se mi revenintus trajne...

La senlaborula administracio kvazaux pluferias, mi do eble ankoraux iom promenos, probable ie, kie estas montoj... post tiom da riveroj, estus placxe!

Après Linz, donc, c'était mieux. De chaque côté du Danube se déroulent des billards d'asphalte, plutôt fréquentés, c'est vrai, mais bien roulables. Et comme d'hab', pas une once de vent d'est. Et des péniches ENOOOORMES.

Après quelques jours j'arrive à Wien affamé, décide, pour avoir bonne conscience, de me diriger vers le centre-ville, pille une boulangerie, me pose sur une place au soleil, et au bout de trois minutes une amie lyonnaise me tombe dessus... Je la savais dans le coin, mais ça surprend quand-même... Du coup je l'ai rejointe au camping-cher-du-bord-de-l'autoroute, dérogeant à ma règle de ne payer qu'un camping par pays. J'ai aussi pu repérer l'île sur laquelle j'allais bivouaquer trois semaines plus tard...

J'ai gentiment galéré pour quitter Wien, n'ayant pas vraiment de carte adaptée, et la soirée papotage de la veille avait un peu amputé ma nuit... Finissant par acheter une carte, je me rends compte que mon itinéraire traverse des pseudo-montagnes, fatigué-feignasse que je suis, je décide de contourner par l'est, en Hongrie, le pays qui ferait passer la Beauce pour un massif alpin. Très fort vent d'ouest, bref, des rafales de côté, histoire de ne pas toujours être en "pilotage automatique"...

J'ai bivouaqué avant la frontière et peu après mon départ il s'est mis à pleuvoir des cordes, le vent avait tourné, je l'avais en plein dans le dos. Mon surpantalon a tenu dix minutes... Je roulais à 40 km/h sur la nationale hongroise, ne voyais pas à 20m, devinais vaguement les phares des bagnoles dans mon rétro... J'ai fini par me poser dans le bar d'une station service avant que la route ne bifurque (= vent de côté), j'ai bu 4 cafés, me suis refroidi, ai décidé de prendre le train, ai trouvé, tout tremblant, une gare désaffectée, sans guichet ni rien d'autre qu'une petite salle vide où j'ai pu me changer. En fait c'était bien la gare, mais le billet s'achète une fois dans le train...

Bref, j'ai atteint Szombathely, le but de mon parcours, en train. Quelle classe...

Je suis resté 10 jours là, à glander sur le festival... Puis j'ai rejoint -en train toujours- non pas la Croatie comme prévu, mais un lac de boue au sud de Budapest pour encore 10 jours de farniente avec une dizaine de campeurs sauvages et espérantophones.

Puis train Budapest-Wien, le train est bloqué, m'explique-t-on, je dois faire 15 km de vélo pour atteindre la gare suivante (sans carte et avec un niveau de hongrois ne dépassant pas "merci", sachant qu'en général les Hongrois ne parlent QUE hongrois...). Après 3 ou 4 heures de retard je trouve un train pour Wien, non je n'ai pas de ticket international pour mon vélo, mais la contrôleuse est lasse de sa journée de merde, elle parle allemand moins bien que moi (c'est dire...) et me laisse tranquille.
Un copain m'avait donné un billet périmé pour rejoindre Wien, et quand le contrôleur autrichien s'est pointé, je lui ai demandé à quelle heure on arrivait, ah, désolé, je ne comprends pas, vous pouvez répéter plus lentement s'il vous plait, merci, et hop, il n'a pas fait gaffe à la date... J'ai aussi oublié de lui dire que le vélo était à moi...

Arrivé à Wien j'apprends que le train de nuit est complet question vélo, que je peux tenter, mais qu'il part d'une autre gare et dans 40 minutes. Je décide de bivouaquer sur l'île (cf. note précédente pour les ceusses qui suivent pas ce récit décousu)

Bref, j'ai réussi à coller mon vélo dans le train le lendemain soir, après quelques changements nocturnes je suis arrivé à Basel, puis à Mulhouse, le vent n'avait pas tourné depuis mon précédent passage, dommage. J'ai eu beau ne pas forcer, trois semaines sans vélo, une nuit à mal dormir dans le train, la fatigue et le vent de face m'ont ruiné les genoux...
En quittant Montbéliard je rencontre un autocollant "espéranto" sur une bagnole, on papote, je me fais inviter chez ces gens bien sympas et je prends une douche bien nécéssaire sinon méritée...

Puis du vélo, sans trop forcer d'abord car mes genoux boudent, et je ne suis pas vraiment pressé... Content de rentrer, mais content aussi de me retrouver seul après les festivals, de laisser l'îvresse du pédalage décanter les rencontres, les évennements...

Voulant faire mon dernier bivouac dans un super pré le long de la voie verte Châlon s/Saône - Mâcon, j'ai bien bourré (bizarrement, mes genoux me le permettaient), puis je n'étais qu'à une grosse centaine de bornes de Lyon, que j'ai nonchalamment bouclée dimanche.

L'ANPE est encore quasiment en vacances, j'ai bien 15 jours devant moi avant d'avoir un entretien, je vais peut-être en profiter pour me balader ailleurs que sur du plat... Et ensuite je vais les tanner pour suivre une formation en mécanique cycles... ça ferait un beau titre à mon CV...

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